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       – Quels liens entre la RSE et le mécénat ? –

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) a des liens avec le mécénat. 
Car parmi ses piliers se trouvent le lien aux communautés locales ainsi que des thématiques d’humanité du travail ou de respect de l’environnement dans lesquels des organisations d’intérêt général peuvent apporter leur expertise.
Le souci de contribuer au bien commun  les rapproche.

Mais il n’en reste pas moins que des points de fond les distinguent :
– la RSE est orientée business, pas le mécénat
– la RSE sert l’intérêt particulier de l’entreprise, c’est sa manière de se développer en intégrant diverses contraintes, le mécénat sert l’intérêt général et à ce titre est majoritairement financé par l’impôt
– la RSE n’investit pas les causes structurellement non rentables, le mécénat s’intéresse à tout ce qui contribue au développement, que ce soit rentable ou pas
– le mécénat soutient les acteurs organisés autour d’une gestion désintéressée, autour d’une propriété collective, ce qui est rarement le modèle de gestion retenu par les sociétés commerciales, fussent-elles engagées en  »RSE ».

mécénat et RSE

Pour creuser, lire le rapport  »L’entreprise engagée : nouvelles frontières de la RSE et du mécénat » de 2018 de l’Observatoire de la Fondation de France : lien
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Résumé

L’administration communique ces chiffres sur l’évolution du mécénat déclaré des particuliers et des entreprises.

Entre 2011 et 2021, le montant des dons déclarés par les entreprises et les particuliers a fortement augmenté de 3,3 milliards à 5,9 milliards d’euros, soit une hausse de 79 %, les réductions d’impôts correspondantes passant dans le même temps de 1,9 milliard à 3,0 milliards d’euros.
 
1) Particuliers
Volumes
Les dons déclarés de particuliers ont augmenté de 50 % (3,3 milliards d’euros en 2021), et d’entreprises ont plus que doublé (2,6 milliards d’euros).
La moitié des foyers fiscaux déclare des dons plus d’une année sur trois entre 2011 et 2021, et près d’un foyer sur dix déclare recourir au dispositif chaque année.

En 2020, l’extension de la réduction d’impôt aux dons en faveur des organismes d’aide aux victimes de violences conjugales et le rehaussement du plafond des dons, de 546 à 1 000 euros, ont été accompagnés par une hausse du montant des dons déclarés qui atteint 3,3 milliards d’euros en 2021.



La suite ? 
Résumé plus détaillé ici. 


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Comment ne pas parler argent à une fondation redistributrice ?

Quelle soit fondation familiale, d’entreprise ou territoriale

 
  Question étrange ? Pas tant que cela !


   3 raisons 

  1) Aucune structure n’aime être réduite à son rapport à l’argent
  2) Un fonds de dotation ou une fondation porte un projet
  3) Ils peuvent aussi vous apporter d’autres choses que de l’argent …

fonds de dotation

  Quelques manières de faire

  1) les questionner sur leur projet
  2) les faire parler sur leurs attentes
  3) les écouter quant à l’éventuelle implication de salariés si c’est une fondation d’entreprise
  4) s’intéresser à la pluralité de manières dont ils soutiennent la cause qui vous réunit
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La collecte de dons (fundraising) et le développement de partenariats privés avec des fondations ou des entreprises sont déjà un art délicat …

Mais quant à convaincre sa structure porteuse de projets d’intérêt général de consacrer des moyens à cette recherche de fonds et de partenariats … vous voyez la hauteur de la barrière ?

De toute façon, les pistes efficaces dans votre situation vous seront personnelles, c’est vous qui à l’interne pouvez mener un diagnostic fin de la situation, freins et leviers.

Quelques pistes pour vous y aider …

* Aborder la chose sous l’angle de l’investissement et non de la dépense

* Aider à visualiser les résultats anticipés

* Chiffrer les baisses attendues de recettes si vous ne faites rien, graphiques à l’appui et scénario présenté du type  »quelle service fermera -ton ? »

* Visiter ensemble un autre acteur qui a, lui, élaboré une stratégie et obtenu des résultats

* Ecouter finement les objections qui vous sont faites, car elle peuvent être de nature très variées. Vous constaterez parfois des freins culturels, soit liés au fait de parler d’argent, soit liés à la  »honte de demander » …

* Travailler tout cela collectivement, sans vous faire déléguer la mission comme si elle était à mettre en oeuvre seul-e ; ces situations sont complexes et nécessitent plus que jamais une intelligence collective !

Vous nous ferez part de vos résultats ?

(source photo : Freepik)

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Résumé

 Une association peut ne pas avoir intérêt à se focaliser sur le mécénat mais à penser plus largement en termes de ‘’partenariats entreprises’’. Cela lui permet de se préparer à vivre une plus grande variété de relations partenariales.


1) Soyons transparents et clairs. Le mécénat n’est pas un remède miracle. Il n’est pas une solution pour combler un budget en déficit pour cause de déséquilibre structurel. Il représente en moyenne 4,5 % du budget d’une association. Il n’a pas vocation à palier un manque de subvention publique, ce n’est pas rôle social, cela ne relève pas de son sens, car une entreprise ne ‘’redistribue’’ rien qu’elle ait prélevé ailleurs ; elle contribue à quelque chose dans l’intérêt de son développement.

Ceci étant posé côté principes, positivons !

Un autre acteur d’intérêt général qui se prépare à rentrer dans ce type de démarche a intérêt à voir plus large quand il réalise son diagnostic de démarrage.


2) Une fois revisités vos fondamentaux du projet stratégique pluriannuel et définis les projets ouverts au partenariat avec des acteurs privés, vous allez clairement lister vos besoins.

Quelques exemples de types de besoins : de méthode de conduite de projet, de relations médias, de compétence dans une technique particulière, de ‘’bras’’ pour un chantier quelconque, de matériaux, de mises en relation, de prise en charge de prestations techniques, …

Ce faisant, vous vous mettez en situation de présenter à des futurs contacts en entreprise toute une série de modes relations, que l’on peut par exemple qualifier des ‘’partenariats’’ pour dépasser le seul mode relationnel du ‘’mécénat’’ (qui s’apparente à un don).

3) Quels sont donc ces autres types de relations associations – entreprises?

Sans être exhaustif, on peut citer :

– le fait de réfléchir au développement du territoire à plusieurs partenaires autour d’une table (où vous pouvez être invité mais où vous pouvez aussi être l’invitant qui organise des temps d’échanges entre acteurs locaux ; cela fait évoluer votre positionnement et crédibilise votre expertise)

– le fait d’inviter des entreprises à mieux maîtriser certaines compétences qui les aideront à concrétiser plus avant leurs engagements en ‘’développement durable’’ : par ex. en économie d’énergie, protection accrue de la nature, qualité des relations humaines et bien-être au travail, etc

– le fait de proposer à la vente vos prestations associatives (si votre activité à une dimension marchande) : études, ventes, animations, votre image (dans ce cas on parle de ‘’sponsoring’’ ou ‘’parrainage’’), …

– le fait d’être dans une  posture hybride qui mixe la vive critique du non respect de divers droits que vous auriez dûment constaté et la mise à disposition de votre expertise qui permettrait de corriger cela

– le fait de proposer de soutenir financièrement des projets qui permettent d’exprimer une sensibilité à telle ou telle cause ou territoire (dans ce cas, sous diverses conditions, cela peut être qualifié de mécénat)

– le fait de travailler avec une entreprise à la création commune d’un bien ou d’un service (par la combinaison de vos savoir-faire respectifs).

Sans que ce soit un ‘’type de relation’’,  comme association, vous avez intérêt pour tout partenariat à réfléchir aux modes d’implications possibles du personnel de l’entreprise. Elles ont des attentes croissantes de ce côté.

 

En conclusion, n’oublions pas qu’un partenariat est une forme d’échange, et que si une association peut chercher à satisfaire ses besoins, elle peut également aider l‘entreprise à recenser les siens et voir en quoi son savoir – faire ‘’associatif’’, par exemple celui  de fédérer et  »faire ensemble » peut l’aider. Dès lors, aucune partie n’est supérieure à l’autre, mais une coopération s’engage, qui dépasse l’asymétrie de la relation donateur – receveur.

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Fonds privés : aller vers les grands donateurs ?


Constat

Certaines associations se fatiguent à dépenser beaucoup d’énergie pour finalement collecter de petites sommes auprès de beaucoup de monde.

Si vous avez une taille critique suffisante, et des réseaux, vous aurez peut-être  envie d’investir avec méthode le champ des ‘’grands donateurs’’.

Qu’est-ce qu’un ‘’grand donateur’’ ? Bonne question -). Celui dont l’importance du don vous ferait frémir, voire vous mettrait mal à l’aise. Celui qui vous amènerait tout d’un coup toute une partie de votre budget. C’est donc relatif.

 

– Les conditions du choix de cette stratégie ?

Il faut avoir du temps, des moyens, ne pas être pressé et avoir accès à divers réseaux de notables.

 

– De qui parle-t-on ?

Il en existe plusieurs profils de grands donateurs. Certains peuvent être âgés (65 ans et plus), la vie leur a réussi sur le plan pécuniaire et ils sont ouverts d’esprit.

D’autres peuvent être assez jeunes (35 ans et +). Ces derniers ont souvent soit un profil d’entrepreneur qui a réussi, soit un profil d’héritier ouvert sur le monde.

Leurs motivations peuvent être variées : on distingue la croyance religieuse, la passion pour une cause, un sujet, l’impact de sa vie personnelle qui a été marquée par tel ou tel évènement, l’humanisme, l’activisme.

Ils sont dans les zones géographiques où vivent les plus riches.

Le calage précis de votre discours expliquant votre vision et l’originalité de votre action touchera naturellement plus tel ou tel type de grand donateur.

 

– Côté méthodes de travail ?

* Le ciblage amont est une étape tout à fait essentielle, ensuite, vous passerez votre temps à essayer d’approcher ces personnes.

* Une recherche documentaire qualitative est à mettre en place pour en savoir plus sur cette personne, ses goûts, ses réseaux, sa pratique philanthropique etc … En effet, ce travail est très très personnalisé !

* Construire un discours bref et impactant pour présenter votre association et son projet, sachant qu’en rencontre de ‘’haut potentiel’’, vous devez surtout préparer des questions qui témoignent de votre intérêt pour cette personne.

* Ensuite l’activation de réseaux (avec le jeu indirect des recommandations) est nécessaire.

* Une bonne conduite d’entretien est requise.

* La présentation d’une offre exclusive sera dans certains cas appréciée.

 

– En conclusion

Evaluez bien en amont si cette politique de recherche de fonds est pour vous ou pas. Elle est certes chronophage. Si vous avez du temps et de bons réseaux, et êtes prêt à rentrer dans un certain nombre de codes sociaux, pourquoi ne pas tenter l’aventure ?

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